Private Equity selon PrestaFlex Fribourg
Le Private Equity selon PrestaFlex Investir dans la croissance, la transformation et la valeur durable…
Depuis un quart de siècle, la publicité en Suisse a connu une transformation profonde, portée par l’évolution des médias, du digital, de la consommation et des attentes des entreprises.
Les journaux historiques comme Le Matin et 24 heures, emblèmes de la presse romande, ont été au cœur de ce changement : ils ont accompagné, subi puis réinventé le modèle publicitaire suisse.
Le marché suisse, traditionnellement stable, exigeant et fondé sur la qualité, a vu sa publicité passer d’un modèle print dominant à un écosystème digital, multisupport, data-driven et hyper-localisé.
Au début des années 2000, la publicité en Suisse était dominée par :
Dans ces années, Le Matin (plus populaire, plus grand public) et 24 heures (plus régional, plus institutionnel) étaient des supports incontournables pour :
Pourquoi ?
Parce que la Suisse romande faisait confiance à ses journaux de proximité.
On lisait le journal au petit-déjeuner, dans les transports ou à la pause.
L’annonce était vue, commentée, conservée.
La publicité était :
C’était un modèle simple et extrêmement rentable.
La deuxième moitié des années 2000 change tout.
Les journaux suisses commencent à perdre une part de leurs revenus publicitaires.
Le public se digitalise.
Les entreprises commencent à vouloir mesurer leurs campagnes.
Pour Le Matin et 24 heures, l’enjeu devient :
Ce n’est pas encore une révolution totale, mais une déstabilisation progressive du modèle traditionnel.
Cette période est critique.
Les entreprises romandes comprennent que :
Résultat :
les budgets publicitaires se déplacent vers :
Le print perd son statut de pilier principal.
Les journaux doivent se réinventer.
C’est dans cette période que Le Matin passe à une version 100% numérique, symbole fort du changement structurel du marché.
La dernière phase est celle de la stabilisation du modèle moderne.
Les médias traditionnels comprennent qu’ils doivent :
24 heures et Le Matin deviennent des plateformes :
Leur force devient la confiance.
Dans un monde saturé d’informations, les médias suisses gardent une image très forte de sérieux et de qualité.
C’est pourquoi la publicité “premium” sur les médias suisses reste très efficace.
Le print n’a pas disparu : il s’est réinventé.
Les journaux restent influents dans certains secteurs :
Mais désormais, toute campagne suisse performante passe par une combinaison des deux mondes.
La Suisse fonctionne par cantons, villes et quartiers.
Le ciblage par rayon (ex. 5 km autour de Lausanne ou Genève) explose.
Les entreprises veulent désormais :
Les publireportages, articles sponsorisés, interviews “brand content” se multiplient.
Les Suisses aiment lire du contenu de qualité, même lorsqu’il est commercial — tant qu’il est bien fait.
La publicité en Suisse se distingue par :
Le public suisse veut de la précision, de la clarté et de la qualité.
Les journaux suisses restent très crédibles.
Publicités adaptées pour Suisse romande, alémanique, Tessin.
Les entreprises suisses investissent sur le long terme.
La Suisse n’aime pas la publicité agressive ou trop sensationnelle.
La publicité en Suisse a traversé quatre âges :
Le Matin et 24 heures symbolisent ce parcours :
du journal papier dans le kiosque à la plateforme digitale moderne, capable de diffuser du contenu sponsorisé sur plusieurs supports, mesurable, efficace et compatible avec les attentes actuelles des entreprises.
Aujourd’hui, la publicité suisse est :
Et elle continue d’évoluer, portée par les nouvelles technologies, les données et la consommation digitale du public suisse.
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