Le contour des yeux est l’une des zones les plus délicates du visage en médecine esthétique : peau très fine, nombreux vaisseaux, et volumes subtils à corriger. Voici un guide complet sur les injections pour le contour des yeux : ce qu’on traite, comment, à quoi s’attendre, et quelles précautions prendre. Lire aussi : https://www.sgl-esthetique.ch/prp-geneve/
Que peut-on traiter avec des injections autour des yeux
Voici les principaux problèmes esthétiques que les injections peuvent aider à améliorer dans la zone péri-oculaire :
- Les cernes creux ou « vallée des larmes » : perte de volume sous l’œil qui crée une ombre ou un creux.
- Les poches ou « bags sous-oculaires », lorsqu’un léger bombement graisseux ou une accumulation crée un rebord visible.
- Les ridules ou rides dans le coin externe de l’œil (« pattes d’oie ») ou sous l’œil.
- La « fatigue visuelle » : un regard qui paraît épuisé, même après du repos, souvent liée à un mélange de creux + ombre.
- La perte de tonus ou d’élasticité de la peau sous l’œil, donnant un aspect « frelaté » ou moins ferme.
Comment se déroule une séance d’injection pour le contour des yeux
1. Consultation & diagnostic
- Le praticien examine la zone : l’épaisseur de la peau, la présence ou non de graisse/bombe sous-oculaire, la mobilité, la structure osseuse autour de l’œil, l’existence d’ombres ou de creux.
- Il identifie la cause principale de l’imperfection : manque de volume, relâchement cutané, pigmentation, vascularisation, etc.
- Il explique ce que l’injection peut faire — par exemple, corriger un creux, mais pas forcément éliminer une poche très volumineuse ou un excès de peau.
- On convient d’un plan de traitement, des zones à traiter, des produits à utiliser, des résultats attendus et des suites possibles.
2. Avant l’injection
- On évite certains médicaments ou suppléments qui peuvent favoriser les bleus (ex : aspirine, anti-inflammatoires) quelques jours avant.
- Le jour-J, la zone est nettoyée/aseptisée. Une crème anesthésiante peut être appliquée ou le produit peut contenir un anesthésiant pour le confort.
- On peut aussi prendre des photos avant pour comparer ensuite.
3. L’injection
- Un produit de comblement est injecté (souvent de l’Acide hyaluronique de consistance très fluide ou un gel adapté pour la zone sous l’œil).
- La technique est très fine : petit volume, parfois micro-cannule pour plus de sécurité, placement précis pour éviter de surcorriger ou de créer un effet « boule ».
- Le but est de remplir le creux, d’atténuer l’ombre, de lisser la transition entre la paupière inférieure et la joue, et d’améliorer la luminosité du regard.
4. Suites & résultats
- Immédiatement après, on voit déjà une amélioration : volume restauré, creux atténué.
- Il peut y avoir un léger gonflement ou quelques bleus qui se dissipent en quelques jours.
- Le résultat optimal est souvent visible après 1 à 2 semaines, une fois l’œdème stabilisé.
- La durée varie selon le produit et la personne : typiquement entre 6 et 18 mois, selon métabolisme, zone, produit utilisé.
- Une « retouche » peut être proposée dans les mois qui suivent, si nécessaire.
Quels produits & techniques sont utilisés ?
- Les fillers à base d’acide hyaluronique sont le choix le plus fréquent pour cette zone : ils permettent de restituer du volume et d’hydrater la peau tout en étant réversibles.
- Le choix du produit est crucial : consistance, hydrophilie, stabilité, adaptabilité à la zone fine sous-oculaire.
- La technique d’injection (aiguille fine ou micro-cannule), le plan d’injection (profondeur, zone) et l’expérience du praticien sont déterminants pour un bon résultat.
- En fonction de la situation, le praticien peut combiner :
- un comblement (volume)
- une toxine botulique (rides d’expression autour de l’œil)
- des soins complémentaires (peeling, mésothérapie, radiofréquence) pour la texture cutanée.
Qui est candidat(e) idéal(e) ? Qui ne l’est pas ?
Bon·ne candidat·e :
- Creux sous-oculaires modérés, ombre visible, peau suffisamment épaisse pour supporter l’injection.
- Attente réaliste : amélioration, pas transformation radicale.
- Bon état de santé général, sans infection locale, sans troubles de la coagulation.
Moins bon·ne candidat·e :
- Poches sous-oculaires volumineuses dues à une hernie graisseuse importante : là, une chirurgie (blépharoplastie) peut être plus adaptée.
- Peau extrêmement fine ou endommagée, où le résultat peut être visible ou lisse moins bien.
- Attentes irréalistes (par ex. « effacer 20 ans de fatigue »).
Précautions & conseils post-soin
- Éviter de masser la zone sous l’œil pendant les premières 24 heures pour permettre au produit de se stabiliser.
- Dormir avec la tête légèrement surélevée pour limiter l’œdème.
- Éviter sauna, hammam ou sport intense dans les 24-48 heures.
- Appliquer une crème solaire et protéger la zone du soleil, car la peau y est fine.
- Signaler tout signe inhabituel (douleur, gonflement persistant, changement de couleur) rapidement.
Résultat attendu & ce à quoi faire attention
Le résultat recherché est :
- Un regard plus reposée, plus lumineux.
- Une transition plus douce entre l’œil et la joue.
- Un effet naturel, sans « correction visible ».
À noter :
- Un corps étranger mal positionné ou un produit mal adapté peut entraîner des complications (bleus, gonflement prolongé, migration, effet bleuë « syndrome Tyndall »).
- Le prix dépendra du volume injecté, du type de produit, et de la localisation du cabinet – mais ne doit jamais être le seul critère : la compétence du praticien est essentielle.
